Madrid a accueilli les 26 et 27 octobre l’un des grands sommets internationaux sur la cybersécurité.

Le salon Cyber Security World a réuni de grandes entreprises technologiques, des administrations publiques et des références du secteur informatique pour aborder les principaux thèmes. 

Entre eux, celui de la cybersécurité

Un concept de plus en plus analysé et qui, en pleine guerre en Ukraine, a multiplié les inquiétudes parmi les entreprises et les gouvernements.

Que savez-vous du sommet de Madrid sur la cybersécurité ?

L’hébergement de données dans le Cloud, l’adaptation des différentes administrations et l’émergence de nouvelles solutions sont quelques-uns des thèmes abordés par les principaux acteurs du secteur dans le but de se préparer à la nouvelle ère numérique.

« L’Europe est déjà en alerte pour que les données ne dépendent pas de tiers.

C’est une maxime tant parmi les administrations publiques que parmi les entreprises, qui peuvent voir leurs systèmes attaqués par des pirates ou de simples erreurs informatiques », 

assure l’expert en monitorage Sancho Lerena, PDG de la société technologique espagnole Pandora FMS

En effet, la Commission européenne s’est déjà fixé pour objectif de parvenir à une indépendance technologique d’ici 2030. 

Selon les données de l’organisme, 90% des données de l’Union européenne sont gérées par des entreprises américaines

En outre, moins de 4 % des principales plateformes en ligne sont européennes. 

Et, preuve de cette fragilité technologique, le marché européen représente moins de 10 % dans le secteur de la fabrication de micropuces. 

« Dans quelques années, plus de 50 % des entreprises devraient utiliser le Cloud », avance l’expert. 

L’avenir européen de la cybersécurité

Le défi à l’horizon 2030 est d’étendre au maximum la numérisation au sein de l’Union européenne. 

Le projet Compass Digital, par exemple, recueille de nombreux investissements et objectifs, mais le secteur convient que de nombreuses mesures doivent être prises pour parvenir à une cybersécurité totale face aux temps qui courent. 

« De nombreuses entreprises continuent de compter sur des systèmes hérités, obsolètes, qui ne peuvent pas incorporer les dernières nouveautés en matière de sécurité », reconnaît Lerena.

La société espagnole Pandora FMS est l’une de celles qui travaille à la fois avec les administrations numériques et les entreprises grâce à son système de supervision. 

Le concept de monitorage est chaque fois plus étendu dans le secteur, parce qu’il permet la gestion en temps réel de toutes les données qui sont produites dans une structure IT

De cette façon, les entreprises obtiennent une plus grande efficacité et réduisent les coûts.

« Cette technologie ne sert pas seulement à améliorer le contrôle des données et de l’activité d’une plateforme, elle renforce également la sécurité et avertit d’éventuelles erreurs pour améliorer le temps de réaction. » 

Explique le responsable de la technologie, dont la solution est présente dans des institutions telles que Madrid Digital, dépendant de la Comunidad de Madrid, ou l’EMT

Il est aussi présent sur des géants comme Rakuten ou Toshiba, ce qui montre l’importance de ce type de technologies aujourd’hui.

L’Europe envisage déjà 2030 avec l’intention d’étendre cette numérisation. 

Les entreprises intègrent des systèmes de supervision et renforcent la cybersécurité de leurs entreprises.L’objectif n’est autre que d’éviter que les acteurs européens ne soient « bien en deçà du poids économique mondial de l’UE » dans des domaines d’importance technologique.

Primordial pour les Smart Cities

La cybersécurité va devenir de plus en plus importante.

D’autant plus que l’objectif des pays les plus développés est d’implanter les villes intelligentes ou Smart Cities, où la technologie et le contrôle des données seront fondamentaux pour la gestion efficace des villes.

Le concept de Smart Cities répond aux villes où, grâce à l’analyse des données et à l’utilisation des dernières solutions technologiques, les services sont plus efficaces pour les citoyens et n’ont pas d’impact négatif ni sur le plan économique ni sur le plan environnemental. 

Par exemple, savoir dans quelles zones on génère le plus de déchets pour améliorer le service des ordures dans cette zone ou la gestion des transports publics grâce à l’accessibilité des citoyens. 

Par conséquent, le bon traitement de ces données et leur sécurité seront un pilier dans les villes du futur

« Sans le contrôle de ces données, et sans indépendance technologique, il sera très difficile de développer celles Smart Cities de manière stable », affirme Lerena. 

Ça vous intéresse et vous voulez en savoir plus sur la façon dont Pandora FMS peut influencer votre avenir?

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