Pensez aux gens qui vous entourent et quels systèmes d’exploitation ils utilisent.
La plupart sont habitués à utiliser sur leurs ordinateurs des systèmes d’exploitation typiques tels que : Windows, Mac OS ou même Ubuntu.
Mais quand on parle des autres systèmes tels que Solaris, UNIX, ou BSD, il y a beaucoup de gens qui croient toujours que vous parlez en chinois. En dehors des passionnés d’informatique ou des personnes qui utilisent ces systèmes dans leur environnement professionnel ou universitaire, qui d’autre connaît ces systèmes?
Aujourd’hui on va se concentrer sur le système d’exploitation Solaris, en découvrant des différents curiosités et en apprenant plus sur son histoire et ses caractéristiques.
Donc, si vous en avez entendu parler, mais très légèrement, si vous êtes un expert et que vous souhaitez rafraîchir votre mémoire ou si vous pensez que c’est une marque de voiture ou un jeu vidéo Xbox, continuez à lire cet article qui pourrait vous intéresser.
Allons-y !
- Fondateurs du système d’exploitation Solaris
- Logiciel propriétaire et logiciel libre
- Fin du projet OpenSolaris
- Une architecture très compétente pour le multitraitement symétrique
- Environnement d’exploitation Solaris ?
- Comment est sa portabilité ?
- Comment est l’extensibilité ?
- Améliorez votre productivité
- Personnalisez Solaris
- Section graphique
1. Fondateurs du système d’exploitation Solaris
Solaris est un système d’exploitation Unix développé en 1992 par Sun Microsystems. En 2009, Oracle Corporation est parvenu à un accord pour acheter Sun Microsystems en acquérant Sun Solaris et Java. Le premier système d’exploitation de Sun est né en 1983 et s’appelle SunOS. Il était basé à l’origine sur le système UNIX BSD de l’Université de Californie à Berkeley.
Les principaux fondateurs ont été Andreas Bonn Bechtolsheim, Vinod Khosla, Bill Joy et Scott McNealy, bien que d’autres compagnons aient soutenu ce projet. Et voici les premières curiosités :
- Bechtolsheim qui était fatigué d’attendre des longs délais de traitement dans les systèmes de son université, a décidé de créer le « workstation », où il a incorporé Unix pour accélérer les processus. En outre, il a quitté son doctorat pour fonder la société Sun Microsystems avec un succès retentissant.
- Bill Joy, il s’est démarqué depuis son enfance, puisqu’il a appris à lire quand il avait 3 ans. Avec 6 ans il étudiait les mathématiques avancées et il était toujours le plus jeune de chaque classe qu’il suivait. Il a finalement obtenu son diplôme à seulement 15 ans et a décidé d’étudier à Berkeley. Cela ne vous rappelle-t-il pas un peu la vie de Sheldon Cooper?
2. Logiciel propriétaire et logiciel libre
Le système d’exploitation Solaris lui-même reste un logiciel propriétaire, c’est-à-dire qu’il n’existe aucun moyen d’accéder librement au code source. Par conséquent, il est en principe impossible de modifier par des tiers. En 2005, la société Sun a annoncé que le code source de Solaris serait publié sous la licence CDDL (Common Development and Distribution License), le code source étant accessible en temps réel grâce au projet de logiciel libre appelé OpenSolaris.
OpenSolaris est donc un système d’exploitation libre créé à partir de la version propriétaire de Solaris, ainsi qu’une communauté d’utilisateurs des technologies OpenSolaris.
À mon avis, le but de cette manœuvre est de réduire les distances avec Linux et Microsoft, en essayant de leur faire concurrence sur un pied d’égalité.
Savez-vous qu’il existe un logiciel libre qui vous permet de surveiller n’importe quel système d’exploitation ?
3. Fin du projet OpenSolaris
Comme nous l’avons mentionné précédemment, Oracle a acheté Sun et en 2010, ils ont décidé de se concentrer sur Solaris 11, donc ils ont abandonné le projet OpenSolaris , en fermant ainsi l’accès au code source. Cela ne signifie pas la fin du développement du logiciel libre d’Oracle, ni la fin des versions gratuites, mais ils ont tenté de remplacer les versions précédentes par Solaris 11. L’idée était que seulement certains développeurs puissent voir le code Solaris, ce qui est dommage à notre avis, car jusqu’à présent, beaucoup d’entre nous avaient profité du code OpenSolaris. Vous pouvez voir toutes les informations sur Genbeta.
4. Une architecture très compétente pour le multitraitement symétrique
La structure interne de Solaris ressemble à celle de n’importe quel bâtiment de la ville ; son noyau garde tout ce qui fait que l’extérieur se tient debout, jusqu’à ce que nous voyons à l’extérieur et avec lequel on peut interagir. D’une part, on a le Noyau, qui n’est rien d’autre que la racine du système d’exploitation, c’est-à-dire le logiciel qui en constitue la partie fondamentale. Ce qu’on a identifié comme partie extérieure du bâtiment correspondrait à Shell, un interpréteur d’ordres qui fournit une interface utilisateur en nous permettant d’avoir accès au système d’exploitation.
Compte tenu de ces deux clarifications, Solaris utilise une base de code commun pour l’architecture qui prend en charge SPARK et x86. Cette architecture peut prendre en charge un grand nombre de périphériques, ce qui lui fait gagner la réputation d’être très compétent pour le multitraitement symétrique (SMP). (La version de Solaris 10 a été conçue avec AMD64 à l’esprit, en permettant de compter avec plus de mémoire virtuelle et physique qu’auparavant.)
Un autre détail curieux à mentionner est que Solaris 2.5.1 était la seule version qui pouvait supporter la plate-forme Power PC (architecture PC de type RISC), mais cette version a fini par être annulée peu de temps après sa sortie.
5. Environnement d’exploitation Solaris ?
Si vous avez entendu parler de Solaris, vous avez peut-être entendu dire que quelqu’un l’appelle environnement d’exploitation, au lieu de système d’exploitation. La raison principale est qu’il s’agit d’un ensemble d’outils contenant le système d’exploitation.
Actuellement, il possède des bibliothèques avec plus de 10 000 applications pour créer des applications de communication et d’information. Chaque année, ils modernisent et incorporent des différents outils qui pourraient faire partie des outils GNU/Linux. C’est ainsi que le « projet Indiana » a été intégré, afin d’attirer les programmeurs qui travaillent principalement avec Linux.
6. Comment est sa portabilité ?
Avec l’extensibilité et l’interopérabilité, la portabilité est l’un des principaux avantages de l’Environnement d’exploitation Solaris.Solaris se distingue par une application d’interface binaire (ABI), qui exécute le logiciel sur tout système d’exploitation disposant d’une architecture de microprocesseur identique. Tout cela fait que les développeurs d’applications réduisent les coûts de développement des logiciels, ce qui permet d’avoir les produits beaucoup plus rapidement sur le marché et de réduire les coûts de conversion.
7. Comment est l’extensibilité ?
Comme nous l’avons déjà mentionné précédemment, l’un des points forts de Solaris est son extensibilité. Il peut fonctionner sur différents périphériques, qu’ils appartiennent ou non à des grands environnements. Vous avez donc la certitude que si votre entreprise grandit ou si vous avez besoin d’un système plus puissant, Solaris vous sera très utile.
8. Améliorez votre productivité :
Solaris a envisagé de proposer une série d’outils et de configurations parfaitement développés pour faciliter son utilisation. Je vous encourage à essayer sa suite d’applications parce qu’elle est étonnamment bonne ; parmi elles, vous pouvez trouver des services d’intégration de bureau, pour pouvoir développer et lier des applications. L’objectif de tout cela n’est pas d’autre que d’améliorer la productivité.
Il est frappant de constater que toutes les applications « Deskset » permettent la construction de programmes grâce à l’utilisation d’interfaces glisser-déposer, ce qui vous permet d’exécuter des commandes UNIX complexes à l’aide de la souris.
9. Personnalisez Solaris
Certaines personnes considèrent encore que Solaris est un système rigide et oublient que les personnalisations sont possibles. Celles-ci sont conçues pour améliorer la commodité de l’utilisateur, donc vous pouvez tout configurer en fonction de vos goûts.
Certaines des plus importants sont :
- Un gestionnaire d’espace de travail : ce qui offre un certain nombre de services pour l’administration des fenêtres (clôture, ouverte, etc.), outre un certain nombre d’outils qui font que vous pouvez adapter les espaces de travail à vos besoins.
- Services d’intégration de bureau : Ceux-ci incluent drag-and-drop, ToolTalk et couper et coller, fournissant la base qui permet aux applications de s’intégrer de manière transparente avec d’autres.
10. Section graphique
À la fin, on ne peut pas terminer cet article sans parler de la section graphique, où différentes améliorations ont été ajoutées. Comme chaque jour qui passe, de plus en plus de gens s’intéressent à cet aspect, notamment par l’essor des réseaux sociaux qui vous permettent de partager des contenus. Les avantages graphiques les plus remarquables sont les suivants :
- Les Bibliothèques de graphiques : Solaris compte sur des fonctionnalités graphiques telles que XIL (amélioration de l’image, de la couleur, du vidéo, etc.), XGL (amélioration de la performance) et PEX (amélioration du déploiement et de l’accès aux graphiques 3D), en donnant encore plus de réalisme aux images 3D. Cela vous permet donc d’obtenir de très bons résultats lorsque vous développez des applications d’animation ou de simulation.
- Le gestionnaire du calendrier, où vous pouvez encore améliorer votre productivité en gérant votre temps, en définissant des tâches, des réunions ou quoi qu’il en soit nécessaire.
- L’outil d’image, qui vous permet d’enregistrer et d’utiliser des images dans plus de 40 formats différents.
Si ces 10 points vous ont ouvert l’appétit…
Après avoir lu ces 10 spécifications sur Solaris, il se peut que vous vouliez ouvrir votre machine virtuelle et installer ce système d’exploitation pour essayer toutes ses fonctions et réfléchir à son utilisation sur votre ordinateur.
Je pense qu’il est tout à fait positif qu’on élargisse les connaissances et qu’on sache de plus en plus tout ce qu’on a à notre disposition.
Par exemple, comment surveiller gratuitement toutes ces machines virtuelles, ordinateurs et serveurs, qu’ils soient 1, 2 ou 10 000 :
We hope to see you around in the next article!