Bien que peu connue du grand public, la technologie de la virtualisation est largement utilisée dans les environnements techniques pour son utilité dans l’exécution de tâches multiples et pour les possibilités qu’elle offre pour une meilleure utilisation des ressources.
Les logiciels de virtualisation sont de plus en plus utilisés par les professionnels du secteur et sont déjà devenus un outil essentiel pour le travail de beaucoup d’entre eux. Dans cet article, nous allons voir ce qu’est la virtualisation et découvrir quelques-unes des utilisations les plus courantes qui en sont faites. C’est parti !
Qu’est-ce que la technologie de virtualisation ?
Nous connaissons la technologie de virtualisation comme la création, par le biais d’un logiciel, de la version virtuelle d’un environnement ou d’une ressource technologique. Voyons un peu mieux cette définition à travers un exemple.
Un logiciel de virtualisation peut vous permettre de créer plusieurs “ordinateurs virtuels” (par exemple 3) au sein d’un seul. Ainsi, le logiciel créera “l’illusion” de générer 3 ordinateurs différents, chacun avec son propre système d’exploitation et ses propres ressources.
Cela signifie-t-il qu’avec ce logiciel, vous pourrez multiplier par 3 la capacité de votre ordinateur ? Pas vraiment. La capacité réelle restera la même, mais ses fonctions seront divisées en trois, ce qui vous permettra d’obtenir de multiples avantages, comme l’utilisation de différents systèmes d’exploitation sur le même ordinateur.
Comment fonctionne la technologie de virtualisation ?
Pour réaliser la virtualisation, le VMM (Virtual Machine Monitor), également appelé hyperviseur, génère une couche d’abstraction entre le matériel et le système d’exploitation de la machine virtuelle, de telle sorte qu’il divise et gère les ressources matérielles entre le nombre de machines virtuelles que vous souhaitez utiliser.
Ainsi, chacune des machines virtuelles peut être utilisée pour effectuer différentes tâches et même, comme nous l’avons dit, différents systèmes d’exploitation peuvent être utilisés. Une autre question intéressante est que les attributions des machines virtuelles peuvent être fixes (de sorte que les ressources consacrées à chacune d’entre elles restent toujours les mêmes) ou variables (de sorte que l’outil distribue les ressources entre chacune des machines virtuelles en fonction des besoins existants).
Cependant, cet exemple ne donne qu’un aperçu d’une petite partie des nombreuses tâches pour lesquelles la technologie de virtualisation est utilisée aujourd’hui. Examinons de plus près quelques-unes d’entre elles.
5 exemples de technologie de virtualisation
Depuis quelques années, et avec la montée en puissance des services “cloud”, la virtualisation s’est développée pour devenir l’outil largement utilisé qu’il est aujourd’hui.
Aujourd’hui, la technologie de la virtualisation est utilisée pour remplir de multiples fonctions. En voici quelques-unes parmi les plus courantes.
La virtualisation des applications
Largement utilisée ces dernières années, elle va de pair avec le concept connu sous le nom de SaaS (Software as a Service). La virtualisation d’applications permet à l’utilisateur d’utiliser un logiciel qui n’est pas installé sur son ordinateur. Ainsi, et à la demande, le serveur du fournisseur de logiciel fournit à l’utilisateur un paquet qui sauvegarde les paramètres et l’environnement nécessaires au fonctionnement du logiciel, afin qu’il puisse l’utiliser sans devoir effectuer un téléchargement complet.
La virtualisation du bureau
Elle est également devenue une application très populaire, largement utilisée dans les environnements de travail. Elle permet de créer un bureau virtuel qui n’est pas stocké sur l’ordinateur de l’utilisateur, mais sur les serveurs du fournisseur de services. Ainsi, chaque fois qu’un utilisateur accède à son bureau virtuel, les programmes, applications, données, etc., sont hébergés sur ces serveurs, ce qui offre de multiples possibilités à l’utilisateur, par exemple la possibilité d’utiliser le bureau sur différents appareils et à partir de différents endroits.
La virtualisation des serveurs
Elle est courante tant pour les entreprises que pour les fournisseurs de services. La virtualisation des serveurs divise ces derniers en une série de serveurs virtuels, ce qui offre des avantages tels que la réduction des coûts ou l’automatisation de certaines tâches.
Ainsi, de nombreuses entreprises utilisent des serveurs virtuels au lieu de serveurs physiques, généralement pour des raisons économiques, mais aussi pour d’autres raisons telles qu’une plus grande stabilité du service.
Virtualisation du stockage
Bien que dans d’autres types de virtualisation, la pratique courante consiste à diviser une ressource physique en différentes ressources virtuelles, cela ne signifie pas que la virtualisation suit toujours cette direction. La virtualisation du stockage est un exemple du contraire.
Dans ce type de virtualisation, il est courant de centraliser l’information dans un seul hyperviseur où l’on peut accéder à toutes les données, qu’elles soient stockées dans différents endroits et sur différents supports, ce qui facilite la gestion et améliore la disponibilité et la rapidité.
Virtualisation du réseau
Il s’agit d’une forme de virtualisation qui utilise les ressources physiques d’un réseau afin de créer différents réseaux virtuels qui fonctionnent indépendamment et séparément les uns des autres.
La virtualisation du réseau est également largement utilisée depuis des années, notamment pour des raisons de compatibilité et de sécurité.
Jusqu’à présent, nous avons vu ce qu’est la technologie de virtualisation et quelles sont les utilisations les plus fréquentes qui en sont faites. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’il ne s’agit là que de grandes lignes, car la virtualisation peut être très hétérogène et complexe. Et, bien sûr, il est souvent utile de la surveiller, ce qui nous amène à Pandora FMS. Vous ne savez pas encore de quoi il s’agit ?
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Dimas P.L., from the distant and exotic Vega Baja, CasiMurcia, journalist, editor, thaumaturgist of content and champion of scaring pigeons in parks. I currently live in Madrid where I work as a communication champion in Pandora FMS and as a freelance cultural journalist in any media offered. I also go crazy writing and reciting in the deepest and darkest poetic circles of the city.
