Supervision des infrastructures hyperconvergées : défis et solutions

J’ai le secret espoir que tout professionnel de la technologie rêve d’un jour avoir l’ordinateur de l’Enterprise dans Star Trek. Contrôler les boucliers, les communications, les moteurs et tout ce qui est nécessaire depuis un seul endroit. Et en plus, par commande vocale… « Un seul ‘bouton’ pour tous les contrôler », comme le murmurerait Sauron. Mais en attendant que cette utopie devienne réalité, nous pouvons au moins implémenter une infrastructure hyperconvergée dans la technologie de notre organisation (HCI, selon son acronyme en anglais).
Cette infrastructure hyperconvergée permet de gérer de manière unifiée :

• Calcul.
• Réseaux.
• Stockage.

Bien moins attrayant que la navigation spatiale ou les moteurs à distorsion, mais la vraie question est : comment gérer de manière homogène des aspects aussi différents ?
Avec une solution courante en technologie : en créant une couche d’abstraction. En introduisant un intermédiaire, un logiciel qui rassemble tous ces éléments disparates via la virtualisation. L’hyperviseur, en tant que composant clé de cette virtualisation, joue le rôle de facilitateur qui permet de gérer toutes ces ressources de manière unifiée, depuis un seul point central. Une sorte de « traducteur universel », un autre rêve pour tout fan de Star Trek.
Ainsi, de multiples technologies (hyper)convergent en un seul endroit et sous un même mode de contrôle.
Cela ne représente pas seulement une évolution technologique, mais un changement de paradigme : passer de la gestion de « pièces détachées » à l’orchestration d’un organisme unifié, où l’infrastructure fonctionne comme un tout cohérent.

Avantages d’une infrastructure hyperconvergée par rapport à une infrastructure traditionnelle

Pour ceux qui doivent faire face au chaos hétérogène d’une infrastructure technologique traditionnelle, ce qui précède a sans doute déjà fait briller quelques ampoules dans leur esprit, révélant les nombreux avantages qu’offre une solution HCI, tels que :

La simplicité. Tant au niveau de l’infrastructure que de sa gestion, ce qui signifie que nous n’avons plus besoin de connaître en détail chaque composant individuel. Plus besoin d’intégrer du matériel hétérogène ou de gérer des milliers de mises à jour de firmware. L’essentiel est de maîtriser le logiciel qui contrôle l’ensemble.
Voyons une comparaison simple qui illustre cet avantage :

Infrastructure Traditionnelle	HCI
Silos fragmentés : Serveurs physiques, stockage (SAN/NAS) et réseaux gérés par des équipes et des outils distincts.	Unification : Informatique, stockage et réseaux intégrés dans des nœuds standardisés gérés par logiciel.
Exemple : Un cluster VMware avec un stockage NetApp et des switches Cisco indépendants.	Exemple : Nutanix ou VMware vSAN, où le stockage est distribué sur les disques locaux des nœuds.

L’évolutivité. Possibilité de redimensionner de manière modulaire, d’ajouter ou de supprimer des fonctionnalités en fonction des besoins, de manière plus rapide et moins coûteuse. Par exemple :

Infrastructure Traditionnelle	HCI
Ajouter du stockage nécessite d’étendre le SAN, tandis que faire évoluer la puissance de calcul implique d’ajouter de nouveaux serveurs. Et cela, avec le risque de surprovisionnement, en achetant de la capacité « au cas où ».	L’ajout de nœuds standardisés augmente simultanément toutes les ressources (CPU, stockage, réseau). Dans ce cas, l’évolutivité se fait à la demande, sans gaspillage de ressources (ni surcoût, bien entendu).

L’efficacité. Elle permet une gestion centralisée et simplifiée, l’automatisation des processus et une utilisation réduite du matériel…

Infrastructure Traditionnelle	HCI
Multiples consoles : vSphere pour les machines virtuelles, NetApp OnCommand pour le stockage, Cisco Prime pour les réseaux…	Gestion unifiée : Une interface pour approvisionner, gérer et superviser toute l’infrastructure.
Temps de réponse lents : Coordination des équipes pour résoudre les incidents.	Automatisation native : Politiques prédéfinies (ex : auto-réparation des nœuds).

Concernant le choix d’une solution HCI, chaque organisation doit évaluer ses besoins et la manière dont les différentes options disponibles peuvent y répondre. Parmi celles-ci, on trouve :

• VMware vSAN. Particulièrement adaptée à ceux qui sont déjà familiers avec les solutions VMware.
• Nutanix. Idéale pour les entreprises qui dépendent fortement du cloud et des infrastructures multi-cloud.
• Microsoft Azure Stack HCI. Intégrée à Azure Local, parfaite pour l’écosystème omniprésent de Redmond dans de nombreuses organisations.
• HPE SimpliVity. Avec un accent sur l’IA, une tendance de plus en plus présente dans ces solutions.

Mais quel que soit le choix, elles ont toutes un défi commun…

Le défi de la supervision des infrastructures hyperconvergées

Le principal avantage de l’HCI est que tout est centralisé en un seul endroit. Son principal défi ? Que tout est centralisé en un seul endroit.
Non, ce n’est pas une erreur.
Le fait que tous les éléments critiques soient regroupés dans un seul « site » soulève un défi majeur en matière de supervision, en raison de la grande diversité des facteurs à contrôler.
Tout est sous un même parapluie, mais cet ensemble est immense et peut vite devenir écrasant face à la quantité d’informations et de données à analyser. C’est le concept de métrique overload, qui consiste à distinguer les indicateurs essentiels au sein d’un océan de métriques – une tâche loin d’être évidente.
C’est précisément là que réside la valeur clé d’un système spécialisé, tel que Pandora FMS, qui simplifie la supervision des infrastructures HCI de la même manière que celles-ci facilitent la gestion des infrastructures IT. Grâce à cette solution, il est possible de superviser de manière simple et efficace de multiples variables critiques, garantissant ainsi un contrôle optimal.

Les défis de la supervision et de l’observabilité dans les infrastructures HCI

Les professionnels travaillant avec des infrastructures hyperconvergées rencontrent souvent des problèmes récurrents liés à la nature même de ces solutions, notamment parce que certaines couches critiques deviennent plus opaques en raison de leur intégration.
Cela engendre des défis spécifiques en matière de supervision, tels que :

• Manque de visibilité sur les performances des infrastructures HCI. Il est formidable que tout soit unifié, mais fonctionne-t-il réellement bien ? Disposons-nous des indicateurs clés de performance (KPI) en permanence sous les yeux ? Avons-nous des alertes automatisées qui nous informent immédiatement en cas d’anomalie ?
• Difficultés à prévoir les dégradations de performances. Deux machines virtuelles, par exemple, peuvent entrer en concurrence pour l’espace de stockage sur un même nœud HCI, ce qui risque de dégrader rapidement l’ensemble de l’infrastructure. Mais comment anticiper ce problème ? Et surtout, comment être sûr que c’est bien la cause réelle d’une baisse de performances que nous observons ?
• Nécessité de corréler les métriques entre stockage, réseau et virtualisation.
• Manque de visibilité granulaire. Si nous constatons un problème de latence, comment savoir s’il provient d’un goulot d’étranglement du réseau physique sous-jacent ou d’un problème logiciel ?
• L’interdépendance des composants. Une panne sur un nœud HCI impacte simultanément les capacités de calcul, le stockage et le réseau, générant ainsi un effet domino aux conséquences potentiellement critiques.
• Métrica overload. La supervision ne concerne pas seulement les machines virtuelles et les conteneurs, mais aussi les hyperviseurs, les pools de stockage distribués, le trafic interne East-West et les politiques de Quality of Service (QoS), ce qui peut rapidement surcharger le volume de données à analyser.

Comment Pandora FMS facilite la supervision des infrastructures HCI

Pandora FMS est la clé pour surmonter ces défis, car nous les avons vécus de première main, et cette frustration nous a guidés dans la création d’une solution experte. Les solutions HCI intègrent des capacités de supervision natives, mais celles-ci présentent souvent des limites courantes, telles que :

• Des fonctionnalités basiques. Une supervision élémentaire avec des alertes préconfigurées et une intégration limitée. Efficace uniquement dans un écosystème HCI fermé, mais dès qu’il s’agit de gérer des technologies externes, les difficultés commencent.
• Une vision fragmentée. L’absence de corrélation entre les données des différentes infrastructures peut être un problème. Et si nous ne pouvons pas nous débarrasser de ce vieux serveur legacy du sous-sol, celui dont personne ne sait d’où il vient, mais qui est vital pour l’organisation et arbore un panneau inquiétant indiquant « Ne pas débrancher » ? De plus, les tableaux de bord resteront fragmentés dans un environnement multivendeur (par exemple, une combinaison Nutanix + Proxmox).
• Un manque de personnalisation. Lorsque nous avons besoin d’alertes adaptées à nos opérations spécifiques en tant qu’organisation.

Pandora FMS, une solution conçue pour la supervision avancée des infrastructures hyperconvergées (HCI), permettant de résoudre ces défis grâce à :

• Observabilité en temps réel. Unification des métriques multi-environnements, car une HCI n’existe jamais de manière isolée. Avec Pandora FMS, la supervision s’étend aux environnements hybrides et multi-cloud.
• Supervision de la virtualisation. Intégration native avec VMware, Proxmox, Nutanix et KVM.
• Supervision du stockage et du réseau. Supervision approfondie de la latence, de la disponibilité et de l’utilisation des ressources.
• Détection d’anomalies et d’incidents. Mise en place d’alertes intelligentes et corrélation des événements permettant de trouver la cause racine des problèmes plutôt que de simplement identifier les symptômes.
• Intégration avec SIEM et logs. Sécurisation et capacité d’audit pour garantir la conformité aux réglementations comme NIS2. Une exigence incontournable pour certaines entreprises soumises à des contrôles de sécurité stricts. Bonne chance pour unifier des logs provenant d’une multitude de sources sous le regard scrutateur d’un auditeur… qui, pour une raison obscure, ne cligne jamais des yeux.
• Analyse des tendances et capacity planning. Implémentation de Machine Learning pour optimiser et anticiper les besoins en ressources de manière intelligente.

Dans un domaine aussi critique que la supervision des infrastructures HCI, il ne suffit pas simplement de « faire appel à un expert » comme Pandora FMS. Son implémentation va bien au-delà : elle permet de centraliser l’ensemble des informations critiques non seulement de la HCI, mais aussi des autres éléments clés de l’infrastructure informatique, comme les postes de travail, les serveurs physiques et même les appareils mobiles.
Ainsi, Pandora FMS complète naturellement la philosophie HCI, en assurant une hyperconvergence de la supervision dans un unique point de contrôle.
L’Anneau Unique pour tous les dominer.
(Nota Bene : Pandora FMS ne fournit pas d’anneau magique, notre service juridique nous oblige à le préciser.)

Avantages de l’utilisation de Pandora FMS dans les environnements HCI

Les décisions sont aussi bonnes que les informations disponibles pour les prendre, et c’est précisément l’un des atouts stratégiques majeurs de Pandora FMS.
Dans le cadre de la supervision des infrastructures hyperconvergées (HCI), cela se traduit par des bénéfices concrets :

• Réduction du temps de réponse en cas d’incident.
• Optimisation des performances et prédiction des pannes.
• Sécurité renforcée grâce à la corrélation des événements et à la supervision des activités suspectes.
• Compatibilité avec plusieurs technologies, sans nécessiter d’outils supplémentaires.
• Réduction des coûts opérationnels, grâce à l’automatisation et une meilleure allocation des ressources.
• Évolutivité sans impact sur les opérations.

Et surtout, sérénité totale, car vous savez ce qui se passe à tout moment.
Dans un environnement de plus en plus complexe et diversifié, les infrastructures hyperconvergées permettent d’optimiser et de simplifier la gestion IT. Et comme dans le film Inception de Christopher Nolan, nous pouvons aller encore plus loin dans cette quête d’hyperconvergence, en optimisant et en facilitant la supervision de ces infrastructures avec Pandora FMS.
Sans cela, il est impossible d’opérer efficacement et de maintenir une position de leader dans son domaine.
Si vous souhaitez en savoir plus sur Pandora FMS dans les infrastructures hyperconvergées, contactez-nous ! Nous vous démontrerons ces paroles par des actions.