HP Operations Manager : suite bureautique pour la supervision

C’est avec grand plaisir que nous vous offrons des avis sur des logiciels légendaires dans le domaine de la supervision, comme le colosse IBM® Tivoli® Netcool®. Avec le même plaisir, et à la demande de l’équipe de rédaction de ce blog, nous évoquons aujourd’hui ce qui est considéré par consensus comme le deuxième logiciel légendaire, et faisons attention qu’il a beaucoup à voir avec le premier. Cette fois-là, nous avons directement comparé Pandora FMS à ce géant, mais cette fois, nous ne faisons référence qu’aux fonctions communes aux deux, car HP Operations Manager n’est pas actuellement à vendre… , ou est-ce ? Rejoignez-nous et nous vous dirons !

HP Operations Manager

Donc on va connaître les origines de HP Operations Manager®, qui est son nom original en langue anglaise bien sûr. Faisons un peu d’histoire. Bien que Tivoli® ait été fondée en 1989, ce n’est qu’en 1991 qu’elle a sorti son logiciel, puis elle a été acquis par IBM® en 1996. Dans cet intervalle, exactement en 1993, ce qui deviendra plus tard le HP Operations Manager a été lancé.
Dans cette première version, il s’appelait HP OpenView Operations®, un nom sous lequel vous trouverez de nombreuses informations anciennes, mais qui résonne toujours dans les moteurs de recherche Web d’aujourd’hui. Oui, nous avons dit que c’était un logiciel légendaire, ne soyez pas surpris. Peut-être qu’à certains des lecteurs le nom leur semble plus familier. En 1999, il était connu sous le nom de HP OpenView Operations ITO®, lorsqu’ils ont ajouté la prise en charge de la supervision avec SNMP.
Plus tard, il a été appelé, sans infamie et sans louange, HP VantagePoint Operations®, jusqu’en 2001, date à laquelle nous le connaissons sous le nom de HP Operations Manager. Tant de changements de nom et sa similitude nominale avec ses composants confondent et même nuisent à la réputation – et à la vente – du produit ; cependant, à notre avis, ça a sa raison d’être.
Si IBM® Tivoli® Netcool® se distingue par sa robustesse et sa verticalité, ce n’est pas le cas de HP Operations Manager ; il existe de nombreuses intégrations et acquisitions qui ont agencé le panorama des produits, ils l’ont étalé horizontalement. Mais oui, ils ont émulé le style Tivoli dans toute la suite d’applications, donc la migration depuis Tivoli® est facilité pour le personnel (recyclage minimal) et est la première option à envisager pour le remplacer. Par conséquent, chaque fois qu’ils ont incorporé ou acquis des fonctions et des tâches tierces, leurs noms ont évolué. Pour le système d’exploitation Windows, il y avait HP Operations Manager Windows® (HP OMW), dans le cas d’Unix HP Operations Manager Unix® (HP OMU) et pour la fin de 2009, HP Operations Manager Linux® (HP OML). Et accrochez-vous, car nous avons beaucoup d’autres noms à ajouter. Voyons cela de façon inverse ou paradoxale : pour le HP Operations Manager, la flexibilité est de changer son nom à chaque évolution ; pour Pandora FMS, la flexibilité est de toujours s’adapter à l’environnement changeant (même dans les rapports SLA). Cependant, chaque jour, nous ajoutons plus de fonctions et de fonctionnalités, et nous sommes totalement catégoriques sur le changement de nom !

Caractéristiques

Avec un coût dans les dizaines de milliers de dollars américains (millions à partir de 3 000 appareils), HP Operations Manager dispose d’innombrables options qui compensent vos coûts (et il y en a d’autres qui nous feront même économiser de l’argent). Commençons par les bases :

  • Il est basé sur un système de supervision basé sur des agents installés sur les appareils supervisés.
  • Les politiques de supervision sont définies dans le serveur central et envoyées aux agents.
  • De cette manière, le serveur central sera chargé de recevoir les événements collectés par les agents. D’un autre côté, les agents installés ont de puissantes fonctions de supervision qui rapportent bien d’autres choses.
  • Comme nous l’avons dit, il prend également en charge la supervision sans agents (supervision à distance), via SNMP.
  • Il peut également fonctionner comme un récepteur et consolider d’autres composants tels que :
    • HP SiteScope®, acquis en 2006, qui permet de superviser à distance via telnet ou SSH et la console Web (bien qu’il ait un coût supplémentaire, vous pouvez économiser de l’argent s’il est remplacé par Nagios, mais sa mise en œuvre fonctionne), et qui a très bien renforcé le HP Operations Manager à l’époque.
    • HP Systems Insight Manager® et HPE Systems Insight Manager® – oui, nous vous avons prévenu que de nombreux noms et dénominations manquaient – qui est un outil spécial pour HP Enterprise Servers® (rappelez-vous que Hewlett-Packard® produit également du matériel et présente un avantage sur l’autre logiciel de supervision).
    • HP Network Node Manager®, HP Network Node Manager i® et HP Smart Plug-Ins®, pour la technologie de découverte de réseau et analyse des causes premières orientée supervision.
  • De 2002 à 2012, un point faible était l’interface graphique basée sur Java et développée par une société tierce. Bien que les logiciels d’entreprise aient tendance à être laids, le fait d’être bloqué pendant si longtemps n’a certainement pas aidé cette suite. Disons que, si l’ajout constant de modules – et de noms – donnait une impression de dynamisme, les renouvellements de licences d’utilisation au fil des années étaient toujours en baisse. Par conséquent, ils ont ajouté :
    • HP Performance Manager®
    • HP Reporter®
    • HP GlancePlus®

    A titre de comparaison très simple, on le sait bien, Pandora FMS nomme agents logiciels aux agents installés sur chaque appareil (et propose même des méthodes pour les implémenter de manière simplifiée avec Puppet et Ansible). Dans le Serveur de synchronisation non seulement consolidé mais permet également l’accès à des environnements isolés, et le serveur central Pandora FMS regroupe une douzaine de serveurs, si l’on compte ceux utilisés dans la version Enterprise. De plus, sa console Web est riche en fonctionnalités et hautement personnalisable. En ce qui concerne la migration d’autres systèmes de supervision vers Pandora FMS, nous avons rendu la tâche beaucoup plus facile. Nous apportons même les données historiques stockées, comme le cas de Cacti et ses données SMNP. Plus facile impossible !

    HP Operations Manager i

    Cette petite lettre, « i », à la fin, représente un produit différent – bien que cela ait tendance à confondre – et qui fonctionne à un niveau supérieur, mais qui s’appuie sur HP Operations Manager. En fait, HP Operations Manager i® gère directement la supervision locale et à distance, tandis que HP Operations Manager est chargé de la mise en œuvre des politiques sur les agents. Comme une image vaut mille mots, nous préférons nous en épargner deux mille avec le graphique suivant :

    HP Administrador de Operaciones

    HP Manager Operations carte de correlations

    Intégrations avec des tiers (et open source)

    Nous avons établi que HP Operations Manager peut économiser de l’argent si vous l’intègrez à Nagios dans certaines tâches (bien que nous vous ayons déjà prévenu à propos de Nagios), ainsi que d’autres intégrations, mais il y en a une qui se démarque des autres : Microsoft SCOM®. Le nom complet est Microsoft System Center Operations Manager®, d’où ses initiales, et il est un effort du géant Redmond qui lui permet de devenir une console de diagnostique et supervision vraiment unifiée pour les infrastructures des Technologies de l’Information hétérogènes d’aujourd’hui. Nous n’étendons pas ce point plus loin car il mérite son entrée complètement séparée, mais nous soulignons que sa compatibilité et ses interactions avec HP Operations Manager sont toujours mises à jour.

    La succession de HP Operations Manager

    Nous ne mentionnons pas certains composants de HP Operations Manager, mais d’une manière générale et par concepts, nous avons couvert tout le sujet. Nous ne pouvons pas non plus faire une étude exhaustive, car même Wikipédia n’est pas en mesure de suivre les mutations de ce logiciel de supervision. Comme l’une des lacunes que – en raison du fil du temps et des progrès technologiques – le HP Operations Manager n’avait pas couvert était la supervision des périphériques virtuels, cette fonctionnalité a été ajoutée (avec la variation conséquente du nom).

    HP Administrador de Operaciones

    Corrélation universelle des événements

    Au moment de la rédaction de cet article, non seulement le logiciel a changé de nom, mais également la société : Hewlett-Packard® (HP) s’appelle désormais Hewlett-Packard Enterprise (HPE), et ils ont publié HPE Operations Bridge®. Un cas de réussite a été une importante compagnie d’assurance suisse – très ancienne, fondée et en activité depuis 1826 – qui dessert plus de 1 700 000 personnes et contrôle, en chiffres ronds, 5 000 serveurs, 5 000 ordinateurs portables, 1 800 iPhones® et 300 iPad®. Avec des applications métier de fournisseurs aussi divers que IBM®, Microsoft®, Oracle®, SAP® et Siebel® (et même des applications propriétaires), cette société basée aux Alpes est un excellent exemple de l’évolution continue de HP Operations Manager (bien que il n’est plus connu sous ce nom).

    Essayez Pandora FMS comme alternative à HP Operations Manager

    Si votre entreprise toujours utilise HP Operations Manager, vous pouvez sans problème essayer Pandora FMS comme alternative et sans engagement. Notre version est à la fois dans SourceForge et GitHub. Dans peu de temps, vous pourrez le télécharger, puis l’essayer ; vous récolterez bientôt des résultats, et au fur et à mesure que vous grandirez vous pourrez acquérir la version Enterprise simplement en nous contactant !

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